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Je roule depuis les écuries vers la ville au loin entre les voitures quelque chose d’extraordinaire se produit.

Un cheval au galop remonte la file d’automobile libre et nu sans cavalier ni bride. Mon sang ne fait qu’un tour en catastrophe, je me gare bondis l’icône en main lancé à sa poursuite.

Un conducteur me prend en charge jusqu’à la rocade où le cheval a bifurqué mais redevenu piétonne je suis impuissante !

A l’horizon une masse compacte de carrosserie ! Ma gorge se serre : je crains le pire quand à l’horizon un point noir approche grossi c’est le cheval qui fonce sur moi non à côté de moi.

Mes mains agitées en haut et mes  Oh Oh ne l’ont pas ralenti.

Une dame aussitôt m’embarque quelques centaines de mètres mais dans Eysine au petit galop.  Cette fois le cheval s’enfonce entre les maisons ! Je n’en puis plus, hors d’haleine quand un jeune homme saute d’un camion blanc.

Il court plus vite qu’un indien ! Je le suis a :vec peine bientôt je ne vois plus que sa longue chevelure mêlée à la crinière brune et six jambes qui se démènent en dessous.

L’homme a ceinturé le cheval au cou et de tout son poids pèse pour le freiner. Je n’ai plus qu’à le ligoter.

Merci gitan ou manouche qui que tu sois,  ton sourire vainqueur et ton regard plein de malice brillaient du feu d’avoir fait le bien !

EPILOGUE :

J’ai appelé les secours : les pompiers qui ne se déplacent plus pour chat perché avaient cette fois affaire à un trop gros poisson pour me le laisser sur les bras.

Je devais rejoindre mon travail. Après de longues caresses j’ai confié la belle cavale à leur chef ce cheval qui était une jument qui venait de Bruges.

Elle s’était échappée avant d’entrer au paddock.  Par le passé, son centre équestre avait été vandalisé.

Le journal Sud Ouest en avait parlé ; la faute à des inconscients y avait commis des dégradations et surtout terrorisé la cavalerie.

Quelques jours après l’événement je suis venu jusqu’à ton box jolie fugitive pour m’assurer que tout allait bien.

J’ai appris ton nom EVASION !